La consommation en énergie finale du secteur tertiaire est en nette diminution avec une accélération depuis l’application du décret tertiaire. Le dernier rapport de l’Observatoire de l’Immobilier Durable (OID) note une baisse de plus de 7% entre 2022 et 2023. Pour aller plus loin, les consommations électriques devront être encore réduites.
L’accélération des rénovations performantes dans le tertiaire
Le rythme de la rénovation énergétique des bâtiments du parc tertiaires en France s’est accéléré depuis la mise en place du décret tertiaire.
Ce texte, publié en 2019, est venu préciser les conditions d'application de la loi ELAN du 23 novembre 2018. Les objectifs sont simples : 40 % d'économies d'énergie d'ici 2030, 50 % d'ici 2040 et 60 % en 2050.
Si la première échéance reste à venir, les entreprises n'ont pas attendu pour mettre en place des leviers de réduction de la consommation. Une baisse de 40 % implique en effet des travaux conséquents et des chantiers pouvant s'étaler sur plusieurs années.
Les indicateurs clés renseignés chaque année dans le Baromètre de la performance énergétique environnementale des bâtiments de l’OID, confirment la tendance. Le dernier Baromètre 2024 fait état d'une baisse de 7,1% de la consommation réelle d'énergie finale entre 2022 et 2023.
Les émissions en gaz à effet de serre (GES) ont également diminué : -6,6 % entre 2022 et 2023. Pour mieux mesurer l'ampleur de cette évolution, le résidentiel n'a enregistré qu’une baisse de 1,7 % la même année sur la consommation finale et les émissions GES.
Les leviers de réduction de la consommation électrique
L'électricité est la principale source d'énergie du secteur tertiaire, suivie par le gaz, le fioul et les autres combustibles. Agir sur les équipements électriques est donc une priorité pour réduire la consommation finale d'énergie.
Amélioration de l'éclairage
Le simple remplacement d'ampoules halogènes ou à incandescence par des ampoules LED permet de réaliser des économies d'énergie notables à l'année. Le pilotage intelligent, renforcé par l'installation de capteurs de mouvement, permet de supprimer toute consommation inutile : aux horaires de fermeture et dès le lever du jour dans les pièces bénéficiant d’un éclairage naturel suffisant.
Remplacement et pilotage du chauffage
Le pilotage des équipements de production de chaleur et de climatisation permet d'agir sur d’importants postes de dépenses. Selon les chiffres du CEREN, publiés dans une étude d'avril 2017, le chauffage consommait 47 % de l'énergie consommée dans le tertiaire. La climatisation en consommait 8 %, ce qui est considérable au regard de la courte période d'utilisation à l'année. Avant la publication du décret tertiaire, il y avait donc un potentiel notable d’économie d’énergie sur ces postes.
La rénovation énergétique des bâtiments tertiaires passe aussi par des solutions exploitant les énergies renouvelables, comme les pompes à chaleur consommant une petite quantité d'électricité et affichant un excellent rendement pour chauffer et rafraîchir les espaces intérieurs.
Une installation électrique à la hauteur
Pour exploiter efficacement ces nouveaux systèmes, il faut un plan de rénovation électrique sur mesure et complet : tableaux électriques, protections différentielles, adaptation à la multiplication des câbles domotiques et de courant faible… La mise en œuvre de systèmes permettant de faciliter le repérage et les interventions est décisive dans ces environnements déjà complexes et amenés à monter en performances à l’avenir.
Implications pour les professionnels électriciens
Pour respecter les nouvelles exigences réglementaires et valider les différents contrôles de qualité, il faut des professionnels formés et qualifiés dans des domaines de travaux toujours plus ciblés : bâtiments communicants et connectés, installation de borne de recharge IRVE avec pilotage à distance, installateur-conseil en énergie renouvelable…
Le conseil devient une compétence très recherchée dans un contexte de durcissement réglementaire imposant une montée en performance progressive, mais conséquente. Pour tenir les délais, les entreprises exploitant des locaux visés par le décret tertiaire doivent être éclairées pour faire les bons choix et enclencher dès maintenant le processus de réduction des consommations.
Le matériel électrique du site devra être remplacé par des produits résistants conformes aux normes actuelles. Par exemple des gaines IK10 pour la protection des câbles électriques, compatibles avec la mise en œuvre dans le secteur tertiaire (montage apparent ou encastré dans les locaux et bureaux).
Chez Courant, nous proposons des gaines IK10 nommées Flexichoc avec une résistance aux chocs élevée (IK10) et non-propagatrices de la flamme. Disponibles du diamètre 40 au 160 en couronnes de 25m ou 50m pour répondre aux configurations de chaque projet de rénovation dans le parc tertiaire.
